L’hybridité est un thème récurrent dans les pièces de Jérôme Brabant. Dans ses deux premiers solos, Heimat et Impair, il déployait déjà une danse protéiforme où le corps devenait un paysage mouvant, en changement permanent. Une signature. Selon Spinoza « Nul ne sait ce que peut un corps » mais Jérôme Brabant l’explore inlassablement au fil de ses créations. Ce nouveau projet est né d’une rencontre, celle avec une femme transgenre de 60 ans qui a fait sa transition à l’âge de 50 ans.
En écho à ce parcours atypique, le chorégraphe développe un parallèle entre le passage du masculin au féminin et l’art de la transformation du corps dans le mouvement dansé. Composant une cérémonie pour trois danseurs, un chanteur et un musicien, il déploie un récit où la danse devient moteur pour traverser différents états du corps, envisagé comme une matière polymorphe, transformable, en constante évolution.
Dans cette métaphore de la transformation, la pièce ne cesse de creuser les possibilités de l’être, les glissements d’une identité à l’autre.
Au-delà des questions du genre et de la transidentité, ECDYSIS parle avant tout de la nécessité d’être soi et d’accepter l’autre. Utopie corporelle ouvrant sur le champ miroitant d’une société où chaque identité aurait sa place, la pièce se veut un hymne au droit à la différence et à la liberté.
Anne de La Giraudière
En écho à ce parcours atypique, le chorégraphe développe un parallèle entre le passage du masculin au féminin et l’art de la transformation du corps dans le mouvement dansé. Composant une cérémonie pour trois danseurs, un chanteur et un musicien, il déploie un récit où la danse devient moteur pour traverser différents états du corps, envisagé comme une matière polymorphe, transformable, en constante évolution.
Dans cette métaphore de la transformation, la pièce ne cesse de creuser les possibilités de l’être, les glissements d’une identité à l’autre.
Au-delà des questions du genre et de la transidentité, ECDYSIS parle avant tout de la nécessité d’être soi et d’accepter l’autre. Utopie corporelle ouvrant sur le champ miroitant d’une société où chaque identité aurait sa place, la pièce se veut un hymne au droit à la différence et à la liberté.
Anne de La Giraudière